ORAN
Oran, la radieuse
Si elle est tournée vers l’avenir et construit son futur, Oran conserve le charme indéfinissable des cités méditerranéennes baignées de soleil. Ses enfants célèbres, comme le grand couturier Yves Saint Laurent ou l’écrivain Yahia Belaskri, sont prétextes à découvrir son art de vivre.
Tous ceux qui la connaissent vous le diront : Oran est l'une des plus belles villes d'Algérie. Moderne tout en étant attachée à son passé, deuxième ville du pays après Alger, elle affiche avec fierté de somptueux monuments, des places radieuses et surtout une vue incomparable sur la Méditerranée. En effet, la cité « radieuse » (el Bahia) possède une interminable façade sur la Grande Bleue et offre au touriste épris de couleurs et de liberté un large choix de plages, toutes aussi magnifiques les unes que les autres, et pour la plupart autorisées à la baignade.
« Wahran » - c'est son nom arabe - signifie « deux lions ». Selon la légende, des fauves se promenaient encore dans les parages il y a plusieurs siècles - les deux derniers auraient été chassés sur les hauteurs du Djebel Kar. Devant la mairie, deux grandes statues rappellent cet épisode. À l'image des lions qui approchaient jusque dans ses faubourgs, Oran a subi au fil des siècles de nombreuses invasions. Mais, ouverte et cosmopolite, la ville s'est nourrie à foison de ces brassages successifs.
Andalouse, ottomane, puis française, elle abritait également jusqu'en 1962, date de son indépendance, une importante communauté juive. Aujourd'hui encore, et même si la Grande Synagogue est devenue la mosquée Abdellah Ben Salem, on trouve l'empreinte de la culture sépharade, notamment dans la cuisine, comme les spécialités de boulettes de viande, la mouna (brioche en forme de dôme ou de couronne) ou la chorba (soupe traditionnelle).
Oran n'a rien perdu de ce qui faisait son mythe, ses cafés et ses cabarets, sa douceur de vivre et cette liberté d'esprit que beaucoup lui envient. Autrefois, on y écoutait la chanteuse Reinette el Wahrania, puis les dieux du raï, cette musique de la jeunesse, de sa rébellion contre les autorités, mais aussi le cri de ralliement de tout un pays à sa culture. Ce sont d'ailleurs les nuits oranaises qui ont inventé le raï. Aujourd'hui, avec toujours autant d'énergie, d'autres sons émergent au cœur de la cité bouillonnante.
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